L’édition était il y a quelques temps seulement une histoire de livres même si les chercheurs ont vite créé et utilisé le net. La fin du livre seul permet une étude avec un certain recul, centrée sur le livre universitaire et plus particulièrement scientifique. Ses imperfections de gestion et de qualité devraient éclairer tout projet d’édition, papier ou numérique.
Les publications numériques sont développées sous la poussée des chercheurs et ainsi pour des publics très larges se pose la question de l’open access avec les interrogations concernant la qualité des contenus et les modes de financement. L’AUEG à la demande des Universités grenobloises organise échanges et réflexion sur le thème de l’édition entre l’Entreprise et l’Université.
Ce sont les ouvrages numériques d’une certaine taille, plus que les publications, qui constituent la cible de travail principale, en prenant garde de ne pas confondre enseignement et édition, information ou communication et édition, alors que certains le mêlent à dessein. Les angles d’approche sont divers. Un problème majeur est celui du traitement de l’information, des contenus qu’une fois digitalisé, on veut restructurer. Ce thème de l’information digitale structurée doit être analysé, optimisé, si l’on ne veut pas accumuler les déconvenues.