Bologne et Diplômés

Entre la société la plus compétitive dans le cadre d’un développement durable en assurant une bonne cohésion sociale: c’est l’objectif des accords de Bologne qui est résumé dans cette phrase. Depuis 2000, date de l’accord dans lequel la France a eu sa part, les « experts de Bologne » et de nombreux acteurs ont bien avancé: une publication de l’AUEG résume la situation actuelle (Le pari du processus de Bologne: la garantie de diplômés aptes à l’emploi).

Un des apports notables de Bologne est l’amélioration des stratégies d’enseignement grâce aux échanges croisés Universités-Entreprises entre les divers pays. Un autre, majeur, est la définition d’un diplôme en termes de compétences autant que de connaissances.

Sur cet axe de Bologne, l’AUEG s’est beaucoup investi pour l’expliquer dans notre région (La France peut-elle éviter l’échec dans le processus de Bologne ?), ou à l’international en facilitant l’élargissement du périmètre dans les pays de l’Est.

La démarche de projet qui sous-tend le processus de Bologne est immédiatement applicable dans des contextes très variés (filières, établissements, entreprises, régions, ministères) (Stratégie de projet et Bologne). Citons l’application intéressante débutée dans le cadre du « Consortium Montagne » pour définir des formations qui peuvent accompagner les réponses à des appels d’offres pour les entreprises. La fiche de formation type, créée dans ce contexte, avec les entreprises, peut servir de fait en toute situation pour qui veut connaître rapidement les compétences que l’on peut attendre d’un diplômé (ou acquises à la suite d’une formation).(Voir fiches renseignées du Consortium Montagne.