Pendant longtemps, le livre était le seul objet d’édition pour les ouvrages d’une certaine taille. Ce n’était pas le cas pour les publications de recherche. Aujourd’hui, le développement du net ébranle les économies qui reposaient sur un schéma Editeur-Diffuseur-Distributeur-Libraire avec le e-commerce, les consultations et ventes en ligne.
C’est le moment d’analyser le fonctionnement de l’édition “par le livre seul” tant du point de vue de la gestion que de celui de la qualité des livres.
Une publication de l’AUEG résume la situation pour l’édition universitaire et plus précisément pour l’édition scientifique (l’Edition d’ouvrages scientifiques en France : du livre seul aux ouvrages numériques).
L’étude des résultats du syndicat national de l’édition au cours des 10 ou 20 dernières années permet de souligner les spécificités françaises (toujours plus de titres, de livres imprimés et souvent pilonnés).
Concernant l’édition universitaire, les gestions ne se ressemblent pas entre les lettres, sciences humaines et sciences sociales (le Droit, l’Histoire, les Lettres Classiques…) et les champs scientifiques et médicaux (Informatique, médecine, sciences). Voir les graphiques.
Celle du secteur sciences démontrait une vraie distance entre des éditeurs et les communautés scientifiques qui explique la qualité très variable des ouvrages en nombre souvent trop important. Des dispositifs d’évaluation et labellisation tels Grenoble Sciences sont des révélateurs de cette réalité.
Es-ce que le développement des “ouvrages numériques” améliore ou au contraire aggravera la situation avec l’Open Access ? Un des enjeux est celui de l’information structurée point fort du livre depuis longtemps.