L’information digitale, le numérique… des termes qui sont présentés comme la nouveauté qui doit être pratiquée si l’on ne veut pas être considéré comme attardé. Pourtant, sous ces termes, de nombreuses pratiques conduisent à l’usage d’outils inadaptés, voire prescriptifs.
Cela pose de vraies questions à l’université sur ce qu’il faut enseigner et comment le faire, quelle réflexion proposer sur les savoir-faire et les objets ? Quelle culture de l’esprit transmettre? On se trouve avec d’autres échelles dans la situation des années 80 où enseigner sans rides était le signe d’un formateur dépassé (voir “L’information digitale structurée”, E. Guichard).
Le problème est d’autant plus aigu que que la sphère digitale et les diverses technologies qui lui donnent corps n’en sont qu’à un stade très primitif. Les dématérialisations irréfléchies ne permettent pas ensuite de recréer l’information structurée. Il faut mettre au point des technologies de dématérialisation pérennes qui permettent de restituer vraiment l’intégrité de l’information (voir “L’information digitale structurée, enjeu de civilisations, P.N.Taslé).
Voilà un thème pour lequel l’échange et l’action simultanée des chercheurs, des entreprises doit être étroitement liée.
L’enjeu est capital.