Le Droit
Le nombre annuel de livres de Droit vendus a diminué de 2004 à 2009 pour augmenter ensuite entre 2009 et 2012.
Les changements des lois imposent souvent des renouvellements de titres ce qui peut compliquer la gestion.
Les éditeurs ne contrôlent pas totalement ce paramètre (NT) et surimpriment quelque peu (NI) d’où des variations de chiffres d’affaire (CA) qui amplifient celles du nombre de vente.
L’histoire
Du point de vue économique, les indicateurs de l’édition du livre d’Histoire montre qu’avec un nombre annuel de ventes NV stable ou positif, on parvient à des chiffres d’affaires CA négatifs = Le nombre de livres imprimés, celui des titres et le prix qui reste modéré en sont la cause.
C’est le grand nombre annuel de titre (nouveautés et réimpressions) qui étonne le plus.
Les lettres classiques
Les ventes annuelles de livres en littérature classique ont diminué nettement de 2004 à 2009, moins de 2009 à 2012.
Du point de vue économique, la gestion des éditeurs est très saine dans la première période: diminution très nette des impressions, nombre de titres maitrisés et croissance du prix du livre.
Ainsi la chute du chiffre d’affaires éditeur est plus faible que celle des ventes.
Dans la seconde période, c’est surtout la croissance du prix du livre qui permet de conserver un chiffre d’affaires éditeur quasi constante puisque les impressions et les titres voient leurs nombres annuels croitre légèrement.
Informatique
L’édition de livres en informatique ne cesse de décroitre depuis les années 2004.
On constate une gestion cohérente de cette décroissance par rapport à ce phénomène: Entre 2004 et 2009, comme entre 2009 et 2012, les éditeurs ont accompagné la chute du nombre annuel de livres vendus (NV) pour une diminution encore plus nette ou similaire du nombre de livres imprimés (NI), une baisse contrôlée du nombre de titres NT, et une faible variation du prix du livre.
Ainsi, le chiffre d’affaires est resté en variation semblable à celle du nombre de livres vendus.
Ce secteur thématique est particulier puisque l’on voit que la quasi-disparition des livres papiers y est proche.
Médecine
Le nombre annuel de livres vendus (NV) en Médecine a augmenté entre 2004 et 2009 pour décroitre depuis de façon similaire à ce qui fut observé en sciences (SPTSA) et Informatique.
La gestion des éditeurs était prudente dans ces deux contextes, en ce qui concerne le nombre annuel de livres imprimés (NI) et le nombre de titres assurant ainsi une variation de chiffres d’affaires éditeurs positives.
Le prix du livre accompagnait les variations des ventes dans cette sauvegarde d’un bon chiffre d’affaires.
Sciences
La gestion (globale) du secteur de livre concernant les SPTSA (Sciences Pures, Techniques et Sciences Appliquées) a été loin d’être cohérente depuis 20 ans: Lorsque le nombre annuel des ventes augmentait (de 2004 à 2009) ou baissait (de 2009 à 2011), on imprimait trop d’exemplaires et trop de titres et on diminuait le prix moyen des livres.
Évidemment les chiffres annuels baissaient.
On peut mesurer ainsi une certaine méconnaissance du public en Sciences.
Ce n’est que depuis 2011 qu’il est possible d’observer des variations d’indicateurs cohérentes avec une gestion normale d’entreprise.
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