Impact sur la mobilité

Les déplacements domicile-travail sont la cause principale des engorgements dans les transports individuels et collectifs. C’est malheureusement le quotidien de millions de salariés. C’est aussi un vrai casse-tête pour les aménageurs publics.

Développer le télétravail pour réduire certains déplacements et s’appuyer sur ces nouveaux lieux d’activité pour proposer des espaces de travail proches du domicile, voilà la piste d’évolution pour améliorer la qualité de vie au travail et plus globalement la qualité de vie.

Concrètement, la “dé-mobilité” doit d’abord s’apprécier comme une entrée pour revoir les déplacements domicile-travail. Elle passe par le déploiement du télétravail (organisation des activités humaines), le développement de nouveaux outils de synchronisation des temps sociaux (organisation des activités humaines), la “dé-spécialisation” des villes (organisation urbaine).

Les questions de transports et de mobilité sont fréquemment à l’origine d’une réflexion pour repenser le travail dans sa globalité en intégrant les différentes parties prenantes que sont les territoires qui gèrent les infrastructures de transport, les employeurs publics ou privés, et les salariés qui subissent les déplacements domicile-travail (flux pendulaires).

Des études sont menées pour évaluer les retombées du développement des nouvelles formes de travail dans les tiers-lieux comme celle de la Caisse de dépôts réalisée par l’ENS Cachan (Nov. 2013-Mars 2014). Une part importante de ces impacts concerne le transport et la mobilité, qu’il s’agisse d’économies de carburant, d’évolution de l’accidentologie, d’abaissement de l’empreinte carbone, de fluidification du trafic routier ou d’optimisation de l’utilisation des parkings.

Les bénéfices pour un télétravailleur en télé-centres :

  • Gain sur le temps de transport de 73 minutes par jour ;
  • Un gain de  124 €/mois sur les frais de transport ;
  • une réduction du stress.

Les bénéfices pour les entreprises dont les salariés télé-travaillent :

  • Une baisse de l’absentéisme estimée à 5,5 jours d’arrêt de travail en moins par an et par télétravailleur ;
  • Une augmentation des heures de production  ;
  • Une augmentation de la productivité journalière.

Pour en savoir + sur les résultats des études  :
Téléchargez le dossier AUEG : Les Tiers-Lieux d’Activités

Pour en savoir + : Table-ronde Tiers-Lieux d’Activités : Une solution pour fluidifier les déplacements sur l’agglomération grenobloise organisée par l’AUEG le 26 juin 2012